Lettre n° 6893
Par la grâce de D.ieu,
16 Sivan 5719,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Vous me faites part de votre état d’esprit et vous me dites qu’il vous est toujours difficile de prendre une décision. Vous vous demandez systématiquement si vous avez bien agi. En fonction de l’éducation que vous avez reçue et que vous mentionnez dans votre lettre, il est inutile de vous souligner l’importance de la divine Providence, qui est à la base de notre foi et de notre Torah, Torah de vie. Au sens le plus simple, cette Providence signifie que D.ieu, Créateur du monde, Qui le dirige, se préoccupe de chacun et de chacune, non seulement dans les domaines de portée générale, mais aussi dans le moindre détail. Il en résulte une nécessité de faire confiance au Créateur du monde, Qui est l’Essence du bien. Tout ce qui se passe est donc nécessairement pour le bien. Quiconque est croyant admettra logiquement qu’il en est ainsi. La toute première conséquence est qu’il n’y a pas lieu d’être soucieux, désemparé, car, quand on mène une analyse logique dans le but de déterminer la décision qu’il convient de prendre, on bénéficie également de la Providence et de l’aide divine, chaque fois que l’on recherche le bien et la droiture. Quand on base son comportement sur l’enseignement de la Torah, on se trouve sur la bonne voie et cette attitude vient en aide à l’homme, lui permettant de persévérer en tout ce qu’il entreprend, de la meilleure façon pour lui.
Comme pour tout ce qui concerne la foi, ce qui vient d’être dit n’exige aucune analyse rationnelle, ni la citation de preuves complexes, philosophiques et profondes. En effet, chaque Juif, homme ou femme, perçoit, en son âme qu’il est réellement croyant, même au moment où il n’y pense pas, que cela lui semble logique ou non. De fait, tous les Juifs sont croyants et fils de croyants, comme le soulignent nos Sages, ce qui veut bien dire que chacun possède la foi par lui-même et aussi comme héritage de ses ancêtres. Or, ce qu’un homme possède à la fois par lui-même et par héritage lui est acquis de la manière la plus forte. C’est bien évident.
J’espère que ces quelques lignes seront suffisantes pour provoquer votre réflexion et pour la diriger vers l’idée la plus profonde et la plus vraie, selon laquelle, au fond de vous-même, votre confiance en D.ieu est totale et vous savez qu’Il vous accorde Sa Providence. Il suffit donc de faire jaillir cette idée de la dimension profonde de votre âme, jusqu’à l’exprimer dans votre existence quotidienne. Rien ne résiste à la volonté et, comme je l’ai dit, le moyen de parvenir à tout cela n’est pas une analyse intellectuelle approfondie. Il suffit de vous en remettre à votre sentiment intérieur, car vous faites confiance à D.ieu. Il n’y a donc pas lieu de rechercher les doutes, de susciter les questions qui n’en sont pas et qui, en réalité, ne vous dérangent même pas. En oubliant tout cela, vous parviendrez sûrement à vous libérer de tous ces tracas.
Quelques fois par semaine, avant la prière du matin des jours de semaine, il serait bon de prélever quelques cents pour la Tsédaka, si possible le lundi, le jeudi et à la veille du saint Chabbat, bien entendu sans en faire le vœu. Avec ma bénédiction pour renforcer votre confiance en D.ieu et pour me donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
16 Sivan 5719,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Vous me faites part de votre état d’esprit et vous me dites qu’il vous est toujours difficile de prendre une décision. Vous vous demandez systématiquement si vous avez bien agi. En fonction de l’éducation que vous avez reçue et que vous mentionnez dans votre lettre, il est inutile de vous souligner l’importance de la divine Providence, qui est à la base de notre foi et de notre Torah, Torah de vie. Au sens le plus simple, cette Providence signifie que D.ieu, Créateur du monde, Qui le dirige, se préoccupe de chacun et de chacune, non seulement dans les domaines de portée générale, mais aussi dans le moindre détail. Il en résulte une nécessité de faire confiance au Créateur du monde, Qui est l’Essence du bien. Tout ce qui se passe est donc nécessairement pour le bien. Quiconque est croyant admettra logiquement qu’il en est ainsi. La toute première conséquence est qu’il n’y a pas lieu d’être soucieux, désemparé, car, quand on mène une analyse logique dans le but de déterminer la décision qu’il convient de prendre, on bénéficie également de la Providence et de l’aide divine, chaque fois que l’on recherche le bien et la droiture. Quand on base son comportement sur l’enseignement de la Torah, on se trouve sur la bonne voie et cette attitude vient en aide à l’homme, lui permettant de persévérer en tout ce qu’il entreprend, de la meilleure façon pour lui.
Comme pour tout ce qui concerne la foi, ce qui vient d’être dit n’exige aucune analyse rationnelle, ni la citation de preuves complexes, philosophiques et profondes. En effet, chaque Juif, homme ou femme, perçoit, en son âme qu’il est réellement croyant, même au moment où il n’y pense pas, que cela lui semble logique ou non. De fait, tous les Juifs sont croyants et fils de croyants, comme le soulignent nos Sages, ce qui veut bien dire que chacun possède la foi par lui-même et aussi comme héritage de ses ancêtres. Or, ce qu’un homme possède à la fois par lui-même et par héritage lui est acquis de la manière la plus forte. C’est bien évident.
J’espère que ces quelques lignes seront suffisantes pour provoquer votre réflexion et pour la diriger vers l’idée la plus profonde et la plus vraie, selon laquelle, au fond de vous-même, votre confiance en D.ieu est totale et vous savez qu’Il vous accorde Sa Providence. Il suffit donc de faire jaillir cette idée de la dimension profonde de votre âme, jusqu’à l’exprimer dans votre existence quotidienne. Rien ne résiste à la volonté et, comme je l’ai dit, le moyen de parvenir à tout cela n’est pas une analyse intellectuelle approfondie. Il suffit de vous en remettre à votre sentiment intérieur, car vous faites confiance à D.ieu. Il n’y a donc pas lieu de rechercher les doutes, de susciter les questions qui n’en sont pas et qui, en réalité, ne vous dérangent même pas. En oubliant tout cela, vous parviendrez sûrement à vous libérer de tous ces tracas.
Quelques fois par semaine, avant la prière du matin des jours de semaine, il serait bon de prélever quelques cents pour la Tsédaka, si possible le lundi, le jeudi et à la veille du saint Chabbat, bien entendu sans en faire le vœu. Avec ma bénédiction pour renforcer votre confiance en D.ieu et pour me donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,