Lettre n° 6329
Par la grâce de D.ieu,
23 Sivan 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre sollicitant une bénédiction, qui n’était pas datée, mais était emplie de récriminations. Vous décrivez votre situation avec les couleurs les plus noires. Je suis surpris que vous ayez, au moins momentanément, oublié les propos de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et Décisionnaire de la partie cachée de la Torah, auteur du Choul’han Arou’h et Décisionnaire de la partie révélée de la Torah, qui expliquent, dans le saint Tanya, que le renoncement et la tristesse sont des avances et des stratagèmes du penchant(1), destinés à troubler l’homme dans son service du Créateur. A ce propos, il est également expliqué que “ le fardeau dépend du chameau ”(2). Chacun reçoit donc la possibilité, la force et le moyen de suivre la voie de la Torah et des Mitsvot, de s’élever d’une étape vers l’autre en la matière.
Vous faites référence à une lumière et à un phare qui éclaireraient la route obscure. Or, cette route n’est nullement obscure. Chaque point en est clairement défini par le Choul’han Arou’h et par les livres de la ‘Hassidout. Et, l’on peut trouver des conseils efficaces pour le moindre détail sur lequel le penchant sème le doute. De fait, on peut essentiellement donner les deux conseils suivants :
A) On connaît le dicton de l’Admour Haémtsahi(3), selon lequel il convient d’avoir un bon ami avec lequel on peut discuter des concepts spirituels. En pareil cas, on ligue deux âmes divines contre une seule âme animale(4).
B) Comment déterminer l’origine de ce stratagème ? Face à toute chose utile, permettant de servir D.ieu d’une manière effective, chaque obstacle, quel qu’il soit, même s’il émane de la source la plus élevée, ne peut être qu’une intervention du mauvais penchant, comme l’explique le Hayom Yom, à la date du 23 Sivan(5).
Puisse D.ieu faire que, dès réception de la présente, vous oubliez totalement vos plaintes et vous multipliez les actions. D’après le dicton de nos maîtres, une action est préférable à mille plaintes. Combien plus plusieurs actions sont-elles préférables à une série de plaintes. Ainsi, en peu de temps, vous constaterez que votre erreur était totale, quand vous décriviez votre situation dans votre lettre. Pour cela, vous devez étudier la Torah avec constance et ardeur, respecter le programme de la Yechiva et, en la matière, exercer une influence positive sur vos amis. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Vous connaissez sûrement les études bien connues qui portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya. Tout au moins les adopterez-vous à l’avenir.
Notes
(1) Vers le mal.
(2) L’effort est à la mesure de celui de qui il est attendu.
(3) Voir, à ce propos, la lettre n°6224.
(4) Celle du conseilleur n’intervenant pas, dès lors qu’il s’agit d’une autre personne.
(5) Date de cette lettre.
23 Sivan 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre sollicitant une bénédiction, qui n’était pas datée, mais était emplie de récriminations. Vous décrivez votre situation avec les couleurs les plus noires. Je suis surpris que vous ayez, au moins momentanément, oublié les propos de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et Décisionnaire de la partie cachée de la Torah, auteur du Choul’han Arou’h et Décisionnaire de la partie révélée de la Torah, qui expliquent, dans le saint Tanya, que le renoncement et la tristesse sont des avances et des stratagèmes du penchant(1), destinés à troubler l’homme dans son service du Créateur. A ce propos, il est également expliqué que “ le fardeau dépend du chameau ”(2). Chacun reçoit donc la possibilité, la force et le moyen de suivre la voie de la Torah et des Mitsvot, de s’élever d’une étape vers l’autre en la matière.
Vous faites référence à une lumière et à un phare qui éclaireraient la route obscure. Or, cette route n’est nullement obscure. Chaque point en est clairement défini par le Choul’han Arou’h et par les livres de la ‘Hassidout. Et, l’on peut trouver des conseils efficaces pour le moindre détail sur lequel le penchant sème le doute. De fait, on peut essentiellement donner les deux conseils suivants :
A) On connaît le dicton de l’Admour Haémtsahi(3), selon lequel il convient d’avoir un bon ami avec lequel on peut discuter des concepts spirituels. En pareil cas, on ligue deux âmes divines contre une seule âme animale(4).
B) Comment déterminer l’origine de ce stratagème ? Face à toute chose utile, permettant de servir D.ieu d’une manière effective, chaque obstacle, quel qu’il soit, même s’il émane de la source la plus élevée, ne peut être qu’une intervention du mauvais penchant, comme l’explique le Hayom Yom, à la date du 23 Sivan(5).
Puisse D.ieu faire que, dès réception de la présente, vous oubliez totalement vos plaintes et vous multipliez les actions. D’après le dicton de nos maîtres, une action est préférable à mille plaintes. Combien plus plusieurs actions sont-elles préférables à une série de plaintes. Ainsi, en peu de temps, vous constaterez que votre erreur était totale, quand vous décriviez votre situation dans votre lettre. Pour cela, vous devez étudier la Torah avec constance et ardeur, respecter le programme de la Yechiva et, en la matière, exercer une influence positive sur vos amis. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Vous connaissez sûrement les études bien connues qui portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya. Tout au moins les adopterez-vous à l’avenir.
Notes
(1) Vers le mal.
(2) L’effort est à la mesure de celui de qui il est attendu.
(3) Voir, à ce propos, la lettre n°6224.
(4) Celle du conseilleur n’intervenant pas, dès lors qu’il s’agit d’une autre personne.
(5) Date de cette lettre.