Lettre n° 1663
Par la grâce de D.ieu,
25 Sivan 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du mercredi, trente quatrième jour de l’Omer, dans laquelle vous me faites part de votre situation commerciale. Vous me dites que vous êtes gravement endetté et vous expliquez que vous avez la possibilité de vendre certains domaines qui sont en votre possession. Néanmoins, vous ne parvenez pas à en prendre seul la décision. Votre lettre semble, avant tout, refléter votre découragement, qui affaiblit votre confiance en D.ieu. Je dis "avant tout" car nos livres sacrés, en général et ceux de la ‘Hassidout, en particulier, montrent le rôle prépondérant de la confiance en D.ieu.
La confiance en D.ieu permet de mesurer le lien, l’attachement profond des préoccupations matérielles de l’homme au Créateur, béni soit-Il. Si cet attachement est parfait, le manque est inconcevable, car il n’existe pas, là-haut.
Vous sollicitez mon conseil. Je précise, tout d’abord, que j’ai mentionné votre nom, lorsque je me trouvais près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, afin que vous obteniez la satisfaction de vos besoins. Néanmoins, vous devez, à mon sens, faire un effort sur vous-même, changer votre personnalité, renforcer votre confiance en D.ieu, de la manière la plus forte, même s’il n’existe aucune issue, de manière naturelle. Il faut avoir la certitude absolue, sans le moindre doute, que tout ira bien, d’un bien visible et tangible, que l’on verra de ses yeux de chair.
Vous gagnerez donc largement votre vie et vous serez en bonne santé. Par rapport à D.ieu, les processus naturels sont insignifiants et lorsque l’homme, ici-bas, tient bon, se soulève, même quelque peu, au dessus du sol, parvient à être un Juif croyant, est convaincu de ne pas avoir d’autre maître que D.ieu Lui-même, il peut obtenir que les lois naturelles de ce monde ne lui causent aucun tort, ce qu’à D.ieu ne plaise.
J’ai bon espoir qu’avec l’aide de D.ieu, si vous renforcez, dans toute la mesure du possible, votre confiance en D.ieu, vous constaterez aussitôt une modification de l’attitude que l’on adopte envers vous, dans les affaires matérielles. Ainsi, votre situation s’améliorera, puis elle ira de mieux en mieux.
Par ailleurs, il faudrait immédiatement commencer à donner de la Tsédaka, selon votre habitude, puis d’en donner un peu plus que votre pratique actuelle. J’attends que vous m’annonciez une bonne nouvelle, à propos de tout ce qui vient d’être dit(1).
Avec ma bénédiction de réussite matérielle et pour que s’accomplisse en vous le dicton de l’Admour Hazaken(2) selon lequel D.ieu accorde aux Juifs des biens matériels afin qu’ils en fassent de la spiritualité.
Notes
(1) De l’état des affaires.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°1637.
25 Sivan 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du mercredi, trente quatrième jour de l’Omer, dans laquelle vous me faites part de votre situation commerciale. Vous me dites que vous êtes gravement endetté et vous expliquez que vous avez la possibilité de vendre certains domaines qui sont en votre possession. Néanmoins, vous ne parvenez pas à en prendre seul la décision. Votre lettre semble, avant tout, refléter votre découragement, qui affaiblit votre confiance en D.ieu. Je dis "avant tout" car nos livres sacrés, en général et ceux de la ‘Hassidout, en particulier, montrent le rôle prépondérant de la confiance en D.ieu.
La confiance en D.ieu permet de mesurer le lien, l’attachement profond des préoccupations matérielles de l’homme au Créateur, béni soit-Il. Si cet attachement est parfait, le manque est inconcevable, car il n’existe pas, là-haut.
Vous sollicitez mon conseil. Je précise, tout d’abord, que j’ai mentionné votre nom, lorsque je me trouvais près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, afin que vous obteniez la satisfaction de vos besoins. Néanmoins, vous devez, à mon sens, faire un effort sur vous-même, changer votre personnalité, renforcer votre confiance en D.ieu, de la manière la plus forte, même s’il n’existe aucune issue, de manière naturelle. Il faut avoir la certitude absolue, sans le moindre doute, que tout ira bien, d’un bien visible et tangible, que l’on verra de ses yeux de chair.
Vous gagnerez donc largement votre vie et vous serez en bonne santé. Par rapport à D.ieu, les processus naturels sont insignifiants et lorsque l’homme, ici-bas, tient bon, se soulève, même quelque peu, au dessus du sol, parvient à être un Juif croyant, est convaincu de ne pas avoir d’autre maître que D.ieu Lui-même, il peut obtenir que les lois naturelles de ce monde ne lui causent aucun tort, ce qu’à D.ieu ne plaise.
J’ai bon espoir qu’avec l’aide de D.ieu, si vous renforcez, dans toute la mesure du possible, votre confiance en D.ieu, vous constaterez aussitôt une modification de l’attitude que l’on adopte envers vous, dans les affaires matérielles. Ainsi, votre situation s’améliorera, puis elle ira de mieux en mieux.
Par ailleurs, il faudrait immédiatement commencer à donner de la Tsédaka, selon votre habitude, puis d’en donner un peu plus que votre pratique actuelle. J’attends que vous m’annonciez une bonne nouvelle, à propos de tout ce qui vient d’être dit(1).
Avec ma bénédiction de réussite matérielle et pour que s’accomplisse en vous le dicton de l’Admour Hazaken(2) selon lequel D.ieu accorde aux Juifs des biens matériels afin qu’ils en fassent de la spiritualité.
Notes
(1) De l’état des affaires.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°1637.