Semaine 39

  • Souccot
Editorial

Au pays de Souccot

Unité, joie et confiance. Ce pourrait être la devise d’un pays où le bonheur est la règle, une de ces devises gravées au fronton des bâtiments publics pour montrer à tous que, en ce lieu, c’est une certaine vision du monde que chacun s’applique à mettre en pratique. Dans le calendrier juif, c’est le « pays » de Souccot, de Chemini Atsérèt et de Sim’hat Torah – le deuxième versant des grandes fêtes de Tichri. C’est que ce mois est décidément comme un grand voyage qui nous donnerait à découvrir tous les secrets inespérés d’une terre de merveilles. Après la grandeur et la puissance de Roch Hachana et de Yom Kippour, c’est un nouveau joyau qui nous est offert. D’une certaine façon, les trois mots « unité, joie et confiance » sont les éclats de lumière qu’il produit. Et nous prenons alors conscience que cette lumière nous est familière, qu’elle nous emplit d’une sérénité que les temps avaient pu parfois obscurcir.
L’unité est d’abord dans la Soucca qui nous réunit tous, sans distinctions ni exclusive, entourés de parois et d’un toit matériellement si fragiles et spirituellement si invincibles. Elle est aussi dans le Loulav, ce bouquet de plantes qui affirme avec tant d’assurance, par sa seule existence, que les différences entre les hommes ne peuvent jamais les séparer. La confiance est toujours présente parce que, lorsque l’unité est là, chacun révèle le meilleur de lui-même. Chacun devient un être plus grand, plus complet.
Avoir confiance en D.ieu, et donc en l’avenir, dans une fragile cabane de branchages, cela peut sembler une gageure. C’est la beauté de Souccot. La pérennité n’est pas toujours due à ce que l’on croit et la fragilité n’est pas obligatoirement son contraire. Dans le mot « confiance », n’y a-t-il pas aussi le mot « foi » ?
Mais tout cela ne trouverait peut-être pas sa concrétisation si la joie ne grandissait pas jour après jour. Car c’est bien ainsi que la période avance. La joie, pure, indépassable, est née dès la fin de Yom Kippour, avec la certitude que D.ieu, cette année encore, a pardonné. Elle s’est affirmée dans les jours qui ont suivi avec les préparatifs de Souccot. Elle s’exprime dans l’allégresse générale de la fête. Elle explose littéralement quand arrive Sim’hat Torah – la « joie de la Torah ». Y a-t-il une plus belle idée ? Se réjouir avec la Torah que D.ieu a donnée à chacun de nous, quel qu’il soit. Et cette joie infinie va loin. Continuation, par d’autres voies, de l’œuvre accomplie depuis Roch Hachana, elle nous ouvre à toutes les bénédictions Divines pour cette nouvelle année. Et à la plus grande d’entre elles : la Délivrance véritable et complète.

Etincelles de Machiah

La première danse

Souccot est “le temps de notre joie”, Sim’hat Torah, celui où nous dansons avec la Torah. A cette occasion, il convient de s’interroger sur les danses que la venue de Machia’h suscitera. A ce propos, Rabbi Its’hak Eizick de Homil déclara :
Lorsque le Machia’h viendra et que les morts ressusciteront, se relèveront alors les Patriarches, les enfants de Jacob, fondateurs des tribus d’Israël, Moïse et Aaron. Se relèveront aussi les Prophètes, les Sages du Talmud et les Justes de toutes les générations. Tous se réjouiront avec les Juifs simples.
La première danse, c’est Moïse qui la conduira avec ces Juifs simples. C’est en effet sur eux que tient la Torah et non sur les érudits qui développent leurs commentaires. Quant à la véritable danse, c’est le roi David qui la mènera avec ces Juifs qui récitent des Psaumes.
(D’après les lettres du précédent Rabbi de Loubavitch, vol. VI, p. 371)

Vivre avec la Paracha

Soukkot : Se réjouir ensemble

Nos invités de Souccot
Le Zohar nous enseigne que les invités que nous recevons à Souccot incluent non seulement ceux qui prennent physiquement part à nos repas de fêtes mais également des invités qui viennent du royaume spirituel : les sept Ouchpizine («invités honorés») qui sont Avraham, Its’hak, Yaakov, Moché, Aharon, Yossef et le Roi David.
En outre, le précédent Rabbi enseigne que nos Souccot sont aussi visitées par les Ouchpizine ‘hassidiques : le Baal Chem Tov, là, le Maguid de Mézéritch, là, Rabbi Chnéour Zalman, là, Rabbi Dov Ber, ici, Rabbi Mena’hem Mendel, là Rabbi Chmouel et là le Rabbi Chalom Dov Ber.
Bien que ces Ouchpizine visitent notre Souccah ensemble chaque jour de la fête, l’influence de l’un d’entre eux est particulièrement dominante un certain jour de la fête et ses qualités nous enseignent des leçons à appliquer dans notre service divin.

Les invités du premier jour : Avraham Avinou et le Baal Chem Tov
Les invités du premier jour partagent certaines caractéristiques. Chacun d’entre eux initia une nouvelle étape dans la relation entre l’homme et D.ieu. Avraham fut le fondateur de la foi juive et le Baal Chem Tov du mouvement ‘hassidique. En outre, tous deux voyageaient de lieu en lieu pour révéler la Présence Divine dans le monde.
Avraham fit en sorte que tous les voyageurs qu’il rencontrait invoquent le Nom de D.ieu. De même, le Baal Chem Tov rechercha les gens simples. Il les interrogeait sur leur santé, leur travail etc. pour pouvoir obtenir d’eux la réponse pleine de gratitude : «Barou’h Hachem» (Que D.ieu soit béni) ! Il démontrait ainsi que la Divinité fait partie des dimensions les plus matérielles de notre existence.

Les invités du second jour : Its’hak Avinou et le Maguid de Mézéritch
Les caractéristiques partagées par ces deux invités sont évoquées allusivement dans le verset : «N’abandonne pas ton endroit». Contrairement aux autres Patriarches, Its’hak ne quitta jamais Erets Israël. De la même façon, le Maguid, une fois qu’il assuma la direction du mouvement ‘hassidique, ne quitta jamais Mézéritch.
L’essence de chacun est son cœur juif. C’est cela, et aucun lieu géographique, qui constitue le véritable lieu de séjour de l’individu et qui définit son être. Mais se concentrer sur sa propre place ne diminue pas la signification des autres. Car la révélation d’une puissante lumière influence et éclaire des lieux très éloignés.

Les invités du troisème jour : Yaakov Avinou et Rabbi Chnéour Zalman
Ces deux invités sont particulièrement associés à l’étude de la Torah. La Torah décrit Yaakov comme «un homme simple, résidant dans les tentes» – les «tentes de Chem et Ever», les maisons d’étude d’alors.
Le lien de Rabbi Chnéour Zalman et l’étude de la Torah se lit dans son nom : Chnéour qui peut être lu : «Chné Or» : deux lumières, allusion aux lumières de la dimension révélée de la Torah et de sa dimension cachée, mystique. Ces deux modes de lumière spirituelle émanent des deux œuvres de Rabbi Chnéour Zalman : le Choul’han Harou’h et le Tanya.
De fait, chacun a sa part dans la Torah et ce lien doit s’exprimer dans notre conduite quotidienne.

Les invités du quatrième jour : Moché Rabénou et Rabbi Dov Ber
Ils sont également associés à l’étude de la Torah. Moché «reçut la Torah au Sinaï et la transmit» à tout le Peuple Juif. Le lien de Moché à la Torah a deux aspects : a) il la communiqua au Peuple Juif et b) il l’interpréta, développant l’approche de l’argumentation dans la loi de la Torah.
Comme Moché, Rabbi Dov Ber transmit et interpréta. Il développa les idées de la ‘Hassidout, les expliquant, permettant de les intérioriser et de les saisir intellectuellement.
Ces Ouchpizine et leur service Divin montrent que chacun a un lien, non seulement avec les fondements de l’étude de la Torah mais aussi avec une compréhension en profondeur.

Les invités du cinquième jour : Aharon Hacohen et Rabbi Mena’hem Mendel, le Tséma’h Tsédek
Ils nous enseignent une leçon d’amour et d’harmonie entre tous les hommes. Aharon est l’incarnation de cette approche parce qu’ «il aimait la paix, recherchait la paix, aimait les créatures et les approchait de la Torah».
Le Tséma’h Tsédek représente le développement de l’harmonie parmi les érudits et les chefs de la communauté juive de son époque. Il rencontra ses contemporains et put développer un front uni qui mettait l’accent sur le but commun à tous.

Les invités du sixième jour : Yossef Hatsaddik et Rabbi Chmouel
Leur qualité partagée se résume dans l’adage bien connu de Rabbi Chmouel «le’hat’hila ariber». «Les gens disent : ‘si tu ne peux pas passer [sous l’obstacle], essaie de sauter par-dessus’. Et moi je dis : ‘depuis le début, saute par-dessus !’» Les difficultés apparentes ne demandent qu’à être surmontées avec confiance.
Il ne s’agit pas d’une idée théorique mais d’une vérité pratique comme en témoigne la vie de Yossef qui, d’esclave prisonnier, devint vice-roi d’Egypte. Ces leçons de la vie de Yossef s’appliquent à chacun d’entre nous.

Les invités du septième jour : le roi David et Rabbi Chalom Dov Ber
Leur attribut commun est la royauté dont l’expression ultime se révélera à l’ère du Machia’h. Le roi David représente la dynastie royale du Peuple Juif et le monarque ultime, le Machia’h, qui sera l’un de ses descendants.
Rabbi Chalom Dov Ber partage ces qualités comme cela est sous-entendu dans le nom de son année de naissance : 5621 qui, en hébreu, forme le mot kitra (la couronne). De plus, Rabbi Chalom Dov Ber concevait les élèves de la Yechiva qu’il établit, Tom’heï Tmimim, comme «les soldats de la Maison de David dont le but premier est de faire venir le Machia’h».

Chemini Atseret : le Roi Salomon et Rabbi Yossef Ist’hak
Ils suivent la voie des invités du jour précédent en continuant et élargissant les accomplissements de leur père respectif.
Bien que ce fût le Roi David qui établit la monarchie, son règne fut parcouru de luttes et de guerres. Mais à propos du règne de son fils et successeur, Salomon, D.ieu promit : «J’accorderai la paix et la tranquillité à Israël durant ses jours». Et c’est exactement ce qui se passa. C’est dans cette atmosphère de paix que le roi Chlomo construisit le Temple à Jérusalem. De la même façon, le Rabbi précédent embellit les réalisations de son père, disséminant les enseignements de la ‘Hassidout et préparant le monde à la venue de Machia’h.
Voilà l’héritage légué à notre génération et le but que nous devons atteindre par tous nos efforts : faire de la venue de Machia’h une réalité tangible.

Le Coin de la Halacha

Que fait-on à Souccot ?

«Dans des Souccot, vous habiterez durant sept jours… afin que vos générations sachent que c’est dans des Souccot que J’ai fait habiter les enfants d’Israël lorsque Je les ai fait sortir du pays d’Egypte».
Chaque Juif prend ses repas dans une Souccah, une cabane recouverte de branchages depuis mercredi soir 22 septembre 2010 jusqu’à Chémini Atséret inclus, c’est-à-dire jeudi après-midi 30 septembre. On essaiera d’habituer les petits garçons à prendre aussi leur repas dans la Souccah. Les femmes ne sont pas astreintes à ce commandement. Il est recommandé d’avoir des invités dans la Souccah.
Avant d’y manger du pain ou du gâteau, ou d’y boire du vin, on dira la bénédiction adéquate suivie de la bénédiction : «Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Achère Kidéchanou Bémitsvotav Vetsivanou Léchève Bassouccah» - «Béni sois-Tu, Eternel, notre D.ieu, Roi du monde, qui nous as sanctifiés par Ses Commandements et nous as ordonné de résider dans la Souccah».
Mercredi 22 septembre, on procédera au Erouv Tavchiline (littéralement : «Le mélange par les aliments») : on prépare un pain ainsi qu’un mets cuit (viande, poisson ou œuf). On récitera la bénédiction : «Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Achère Kidéchanou Bemitsvotav Vetsivanou Al Mitsvat Erouv » -«Béni sois-Tu, Eternel, notre D.ieu, Roi de l’univers, Qui nous as sanctifiés par Ses commandements et nous as ordonné le commandement du Erouv». Puis on les mettra soigneusement de côté et on les consommera pendant un des repas de Chabbat.
Mercredi soir 22 septembre, après avoir mis quelques pièces à la Tsedaka (charité), à Paris avant 19h 31, les femmes mariées allument au moins deux bougies et les jeunes filles et les petites filles allument une bougie, en récitant les bénédictions suivantes :
1) «Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Achère Kidéchanou Bémitsvotav Vetsivanou Lehadlik Nèr Chel Yom Tov» - «Béni sois-Tu, Eternel, notre D.ieu, Roi du monde, qui nous as sanctifiés par Ses Commandements et nous as ordonné d’allumer la lumière de la fête».
2) «Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Chéhé’héyanou Vekiyemanou Vehiguianou Lizmane Hazé» - «Béni sois-Tu, Eternel, notre D.ieu, Roi du monde, qui nous a fait vivre et exister et parvenir à cet instant».
Jeudi soir 23 septembre (à Paris après 20h 34) elles allument les bougies avec les mêmes bénédictions à partir d’une bougie de 48 heures allumée avant la fête.
Vendredi soir 24 septembre (à Paris après 19h 26), elles allumeront comme d’habitude leurs bougies de Chabbat à partir de cette bougie de 48 heures en récitant la bénédiction :
«Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Achère Kidéchanou Bemitsvotav Vetsivanou Lehadlik Nèr Chel Chabbat Kodech» - «Béni sois-Tu, Eternel, notre D.ieu, Roi du monde, qui nous as sanctifiés par Ses Commandements et nous as ordonné d’allumer les lumières du saint Chabbat».
A partir de jeudi matin 23 septembre et jusqu’au mercredi 29 septembre inclus (excepté Chabbat), on récite chaque jour la bénédiction sur les «quatre espèces» (cédrat, branche de palmier, feuilles de myrte et feuilles de saule) :
1) «Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Achère Kidéchanou Bémitsvotav Vetsivanou Al Netilat Loulav» - «Béni sois-Tu, Eternel, notre D.ieu, Roi du monde, qui nous as sanctifiés par Ses Commandements et nous as ordonné de prendre le Loulav».
La première fois, on ajoute : 2) «Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Chéhé’héyanou Vekiyemanou Vehiguianou Lizmane Hazé».
Tous les soirs de Souccot, on organise, si possible dans la rue, une fête joyeuse, Sim’hat Beth Hachoéva.

De Recit de la Semaine

Trois couples, Quatre Espèces et un tank…

1973. La tristement célèbre guerre de Kippour dura de longues semaines et la vie de tous les Israéliens en subit les bouleversements. Ce fut la seule année où les écoliers n’eurent pas de vacances pendant les jours intermédiaires de la fête de Souccot : il ne fallait pas qu’ils restent désœuvrés, à jouer dans la rue et à être surpris par d’éventuelles attaques aériennes. De nombreux étudiants des Yechivot Loubavitch en profitèrent pour apporter un peu d’animation dans les écoles et pour proposer aux enfants de manger dans la Souccah et de faire la bénédiction sur les Quatre Espèces, les végétaux si particuliers de la fête.
Le jour de Hochaana Rabba, trois jeunes couples de ‘Hassidim décidèrent d’aller passer le dernier jour de fête loin des bruits de guerre dans le nord et donc de se rendre à Jérusalem chez leurs parents. Pour cela, ils louèrent les services d’un taxi arabe qui devait les conduire à travers «les territoires» en passant par Ch’hem et Jénine. Ahmed accepta et le voyage se déroula sans incident jusqu’à Jénine.
C’est alors que le conducteur ralentit : la circulation jusque là très dense était complètement bloquée ! Ahmed descendit de son véhicule pour voir ce qui se passait. Pendant ce temps, la radio crachait de violents discours et les trois couples de ‘Hassidim commençaient à s’inquiéter…
Ahmed revint avec les nouvelles : il s’avérait qu’un tank israélien, en route vers le nord, était tombé au fond d’un ravin et que de nombreux soldats tentaient par tous les moyens de le remettre sur la route, mais en vain. L’énorme engin était bien trop lourd.
Que faire ? L’heure avançait et les ‘Hassidim étaient anxieux d’arriver à destination avant la fête.
Ils décidèrent alors d’aller voir par eux-mêmes ce qui se passait : effectivement la situation n’était pas simple. Les derniers efforts pour relever le tank l’avaient fait rouler encore plus bas dans le ravin et il risquait même de se retourner et d’écraser, à D.ieu ne plaise, ceux qui tentaient de le remonter.
Les ‘Hassidim devaient agir ! Après tout, s’ils se trouvaient justement là, c’était certainement pour se rendre utiles, selon l’enseignement du Baal Chem Tov. Ils retournèrent à leur taxi, prirent leurs sets de «Quatre Espèces» et retournèrent sur la scène de l’accident. Les soldats qui s’y agitaient étaient encore plus nombreux que ceux qu’ils avaient vus auparavant : ils étaient là depuis plusieurs jours déjà et n’avaient pas eu l’occasion de prononcer les bénédictions sur le Loulav.
Comme surgis de nulle part, les trois ‘Hassidim apparurent avec leurs «Quatre Espèces» et proposèrent aux soldats de réciter les bénédictions : tous acceptèrent d’accomplir la Mitsva et étaient heureux d’avoir pu secouer délicatement le Loulav au moins une fois cette année-là. Ils remercièrent les ‘Hassidim : «D’où venez-vous ? Vraiment au dernier moment avant la fête ?»
- C’est le Rabbi qui nous a envoyés vers vous !
- Comment le Rabbi savait-il que nous avions besoin de vous ici ? Dans un endroit aussi inhabituel ?
Les derniers soldats prononcèrent les bénédictions puis tous se remirent «au travail». Ce serait le dernier essai, le dernier effort avant d’abandonner le tank et tout ce qu’il représentait.
Le dernier effort ? Ce ne fut pas un effort ! On aurait dit que soudain le tank glissa et remonta comme si quelqu’un avait huilé ses roues qui le portèrent en-dehors du ravin. Sans effort ! Dès qu’il parvint sur la route, le tank partit vers le nord pour participer aux durs combats.
Les ‘Hassidim remontèrent dans le taxi, heureux et souriants. Même Ahmed était soulagé. Les ‘Hassidim arrivèrent à Jérusalem à temps avant la fête avec, en prime, une histoire de plus quant à l’importance de la Mitsva des Quatre Espèces, l’arme secrète du peuple juif !
Menachem Zigelbaum
Sipour Chel ‘Hag
traduit par Feiga Lubecki